Les atteintes tumorales : il s’agit de cancers pouvant affecter soit le revêtement de la cavité pleurale qui entoure les poumons
(mésothéliomes), ou le revêtement des cavités pulmonaires (cancers broncho-pulmonaires). D’autres formes de cancers plus rares peuvent apparaître en liasion avec l’amiante : larynx, péricarde,
péritoine, tube digestif, appareil urinaire.
L’amiante est sûrement l’un des polluants les plus médiatisés et les plus connus du grand public.
L’amiante est une fibre minérale (un silicate fibreux) utilisée depuis longtemps comme isolant thermique, acoustique ou électrique dans les logements ou l’industrie. L’amiante-ciment, souvent appelé , est un matériau dans lequel l’amiante est utilisé comme structurant en mélange avec du ciment. Le fibrociment a été très beaucoup utilisé pour la réalisation de toitures, de canalisations, de bacs à fleurs, etc. Le fibrociment fabriqué avant 1991 contient très souvent de l’amiante.
Le danger de l’amiante se manifeste quand l’amiante vieillit. Sa dégradation produit des fibres qui se répandent dans l’air et pénètrent facilement dans le corps par la respiration.
Les effets nocifs peuvent mettre des années à apparaître : 20 à 40 ans ans après avoir été exposé à l’amiante, mais des intervalles plus courts ou plus longs sont possibles.
Les effets sont parfois bénins mais peuvent aussi être graves, notamment sur les voies respiratoires (cancer du poumon, mésothéliome). Le mésothéliome fait l’objet d’un programme de surveillance national.
Les deux types de dégâts causés par l’amiante :
Les atteintes non-tumorales : il s’agit exceptionnellement d’épanchements pleuraux qui peuvent se reproduire, de plaques de sclérose qui épaississent la plèvre sans conséquence notable sur son fonctionnement. Dans le cas d’ empoussièrement important, la plupart du temps d’origine professionnelle, l’amiante peut causer une sclérose du tissu pulmonaire qui diminue la fonction respiratoire et peut dans les cas les plus graves entraîner une insuffisance respiratoire mortelle.
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